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Une étude interlinéaire du grec (Première partie)

Chapitre 3

Nous avons atteint le point dans notre discussion du Tétragramme où nous devons examiner chacune des 237 [1] références, là où nous lisons le nom Jéhovah dans les Écritures grecques chrétiennes.

Écritures chrétiennes de la Traduction du monde nouveau a commencé au mois de décembre 1947 et il a été complété au mois de septembre 1949.[2] En conséquence, les références des notes en bas de page supportant l’emploi du Tétragramme remontent maintenant à 45 ans.[3] Dans les chapitres 3 et 4 nous réexaminerons ces références à la lumière de la compréhension contemporaine de l’information textuelle et historique publiée par la Watch Tower Bible and Tract Society.

Ces deux chapitres donneront aussi au lecteur une explication concise du système de références des notes en bas de page utilisé dans la «Kingdom Interlinear Translation».(La KIT) (Étonnamment, ces références des notes en bas de page ne sont pas bien comprises par la plupart des Témoins qui utilisent cette édition interlinéaire utile pour l’étude.)

La Kingdom Interlinear Translation et ses notes en bas de page
La Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures [4] contient une immense quantité d’informations concernant les 237 occurrences du nom Jéhovah dans les Écritures grecques chrétiennes de la Traduction du monde nouveau. La plupart des informations dans les chapitres suivants proviennent de l’édition de 1969, parce que celle-ci est la plus complète des deux. Toutefois, l’édition de 1985 posède des citations de versions hébraïques additionnelles qui ne se trouvent pas dans la première.

Les notes en bas de page et le système de référence utilisé dans la Kingdom Interlinear Translation est complet et facile à utiliser. Néanmoins, une brève explication est nécessaire dans le but d’augmenter leurs utilités. La «Kingdom Interlinear Translation» contient trois textes complets des Écritures chrétiennes. La section principale contient une reproduction fidèle du texte original grec ainsi qu’une traduction, au mot à mot, interlinéaire anglaise. La colonne de droite consiste en un texte parallèle de la New World Translation.

Chaque fois que le nom divin apparaît dans le texte de la «New World Translation», un astérisque attaché (c’est-à-dire, Jéhovah*) identifie une note en bas de page pour ce verset. À chacune des notes le lecteur voit porter à sa connaissance un premier groupe de citations, consistant en des traductions hébraïques employant le Tétragramme, et un deuxième groupe de citations identifiant des manuscrits grecs anciens qui emploient Kurios (Seigneur).

  1. Le premier groupe de sources textuelles consiste en des traductions hébraïques qui emploient le Tétragramme dans ce verset. Ces occurrences des caractères יהוה sont données pour justifier la traduction anglaise du mot Jehovah. Les traductions hébraïques sont identifiées par J1, J2, J3 et ainsi de suite jusqu’à J27. Toutes les lettres et leurs symboles en exposant sont connus comme étant les références «J», parce qu’elles justifient l’emploi du nom Jehovah dans la New World Translation.

  2. Le deuxième groupe de sources textuelles consiste en un nombre sélectionné d’anciens manuscrits grecs et de versions arméniennes, syriaques et latines, lesquelles démontrent et justifient l’emploi du mot grec Kurios (ou en une occasion, Theos). Les manuscrits grecs sont identifiés par un symbole unique qui est attribué à chacun tel que א, A, B, C, D, [5] L, P45, P46, P47, P66, P74 et P75. Les versions en latin et en d’autres langues sont identifiées par Arm, It, Sy, Syp, Syc,, Syh, Syhi, Syp, Sys, Vg, Vgc et Vgs. Ces manuscrits supportent l’emploi du mot Lord (de Kurios) autant dans les sections grecques et anglaises de la «Kingdom Interlinear Translation». (Référez-vous à l’Appendice A pour l’identification de chaque symbole.)

Dans une section d’introduction pratique de la Kingdom Interlinear Translation, chacun de ces textes de notes et références est énuméré avec une brève description et la date de publication. Par exemple, J7 du groupe 1 ci-dessus (qui est le document le plus fréquemment cité est mentionné comme étant les «Greek Scriptures in Hebrew.» C’est une traduction (version) des Écritures grecques en hébreu publiée en 1599 par Elias Hutter de Nuremberg. Ainsi, la note de référence «J7» dans la Traduction du monde nouveau nous dit que le choix du nom Jéhovah dans un verset en particulier est basé en partie sur l’emploi du nom de Dieu dans cette traduction hébraïque de 1599.

Cette même note de référence donne aussi les manuscrits grecs identifiés dans le groupe 2 qui supportent le choix de Westcott et Hort dans la Kingdom Interlinear Translation. Dans la plupart des cas, leur choix de traduction, à partir des meilleurs manuscrits qui existaient à leur époque, était le mot grec Kurios et il l’ont traduit par le mot Lord [Seigneur]. Si, par exemple, la note de référence nous donne «B» comme support manuscrit, cette note fait référence au manuscrit des Écritures grecques appelé le Vatican MS. No. 1209, qui est un manuscrit grec du quatrième siècle. C’est- à-dire, la preuve démontrant que le mot grec employé dans la «Kingdom Interlinear Translation» indique que Kurios était connu comme ayant été employé aussi anciennement qu’au quatrième siècle ― entre l’an 301 et l’an 400 de notre ère.)

Dans presque tous les cas, autant les références «J» que les références relatives au mot Kurios feront appel à de nombreuses versions hébraïques ou à des manuscrits grecs.

Le format de la Kingdom Interlinear Translation
Il est possible que certains lecteurs ne soient pas familiers avec le format d’une Bible interlinéaire. Quoique nous nous référions à Matthieu 1 : 24 dans dans les chapitres suivants, il pourra être utile pour les lecteurs de voir une reproduction du format réel consistant en un texte grec, la traduction mot à mot anglaise en dessous de chaque mot grec correspondant, et la «New World Translation» dans la colonne de droite. Les notes pour tous les versets sont groupées au bas de la page. L’illustration 1 montre Matthieu 1 : 22-24 tels que ces versets apparaissent dans la «Kingdom Interlinear Translation».


Illustration 1: Format de la Kingdom Interlinear Translation.

L’étude et les titres des colonnes
Avant de poursuivre votre lecture, regardez attentivement l’exemple de l’étude paraissant à la page suivante. Vous verrez que chacune des 237 références Jéhovah occupe une ligne horizontale. Sur cette ligne, vous trouverez les différentes catégories d’informations (représentées par un titre individuel pour chacune des colonnes) qui sont reliées à ce verset. Six titres (incluant la référence du verset) viennent directement de la «Kingdom Interlinear Translation». Les quatre autres colonnes proviennent des citations des Écritures hébraïques.

Il y a dix titres dans cette étude. Nous expliquerons brièvement la signification de chacune des catégories qui sont montrées à la page 33 avant d’examiner l’information plus en profondeur. (L’étude complète se trouve dans l’Appendice B.)

  1. Les références aux Écritures grecques. Cette colonne identifie les 237 références qui emploient le nom Jéhovah dans la Traduction du monde nouveau. Elles sont citées de nombreuses sources, telles que dans l’Appendice 1D de l’édition de la TMN avec notes et références.[6] (Référez-vous aussi à l’Appendice A.)
  2. Le mot grec employé dans la KIT. Cette colonne reproduit exactement le mot grec employé dans la Kingdom Interlinear Translation. C’est généralement une forme du mot Kurios, quoiqu’il y ait certaines exceptions. L’épellation n’est pas toujours identique parce que les lettres finales de certains mots doivent être en accord avec les fonctions grammaticales correspondantes selon l’utilisation du mot en tant qu’objet ou en tant que sujet, et s’il est employé, soit avec une préposition ou s’il est possessif. Référez-vous à l’Appendice C pour une description complète du mot grec Kurios.
  3. La traduction en anglais dans la KIT. Cette colonne nous fait connaître le mot anglais employé pour traduire Kurios dans la portion grecque de la KIT.
  4. Date manuscrite la plus ancienne supportant l’emploi de «LORD» [SEIGNEUR] (ou «GOD» [DIEU]). Cette colonne nous fait connaître la date la plus ancienne de la citation de note en bas de page du manuscrit grec employant Kurios.[7] Dans la plupart des cas, plus d’un manuscrit est cité. La date est habituellement identifiée par siècle dans les notes en bas de page de la KIT. Pour le besoin de la comparaison, les dates de siècles sont transposées en dates d’années. (C’est-à-dire, par exemple, le quatrième siècle paraît sous, de 301 à 400.) Seulement une seule citation du manuscrit comportant la date la plus ancienne sera mentionnée. Toutes les dates sont de notre ère.
  5. Date de la version la plus ancienne supportant l’emploi de «Jéhovah». Cette colonne donne la date de la traduction hébraïque connue la plus ancienne qui emploie le Tétragramme. Dans plusieurs cas, des références multiples sont citées dans les notes en bas de page. Là encore, seulement la date la plus ancienne sera mentionnée. Notez que dans la catégorie 4 ci-dessus, la preuve citée dans la KIT est toujours un manuscrit grec. Dans le cas de la preuve citée pour le Tétragramme, la KIT cite toujours une traduction [version] hébraïque.) Ici aussi toutes les dates sont de notre ère.
  6. Le nom employé dans la New World Translation. Cette colonne donne le nom employé dans la NWT. Parce que c’est une compilation des 237 occurrences du nom divin, c’est dans tous les cas Jéhovah. Le nom divin est inclus à ce moment-ci de telle sorte qu’une comparaison complète puisse être faite avec d’autres informations dans l’étude.
  7. Citations des Écritures hébraïques employant le nom divin. Dans certains cas, le rédacteur des Écritures grecques chrétiennes citait un verset des Écritures hébraïques dans lequel le nom divin fait partie du verset lui-même. Dans les cas où le nom divin était directement cité comme partie d’un passage cité particulier des Écritures hébraïques, le passage des Écritures hébraïques est identifié dans cette colonne. La source principale employée par le comité de traduction pour les références des Écritures hébraïques était J20, A Concordance to the Greek Testament de Moulton et Geden. Lorsque l’entrée hébraïque se trouve dans J20, la référence aux Écritures hébraïques est en caractère gras. Un caractère ordinaire dans cette colonne indique que la référence des Écritures hébraïques se trouvait dans la colonne du centre dans la «New World Translation Reference Edition« ou d’une autre source matérielle.
  8. Citations des Écritures hébraïques se référant au nom divin. Dans plusieurs cas, le rédacteur des Écritures grecques cite un verset des Écritures hébraïques dans lequel le nom divin lui-même ne se trouve pas, quoique Jéhovah soit clairement identifié dans le contexte des Écritures hébraïques comme sujet du verset cité. Dans ces cas, le passage des Écritures hébraïques sera identifié dans la huitième colonne. (Notez la différence entre les colonnes 7 et 8. Dans la colonne 7, le nom de Jéhovah apparaît dans la citation. Dans la colonne 8, le nom Jéhovah ne se trouve pas dans la citation des Écritures hébraïques, quoique le nom de Jéhovah est clairement inclus dans le contexte du verset.)
  9. Les citations de renvoi seules. Notre principale source de citations des Écritures hébraïques pour cette étude a été les références marginales (renvois) de la colonne du centre de la New World Translation Reference Edition. En conséquence, une distinction doit être faite entre une vraie citation des Écritures hébraïques faite par un rédacteur apostolique, en comparaison d’une simple référence de renvoi au sujet de ― ou d’une citation parallèle ― dans laquelle le nom divin apparaît. La référence de la colonne du centre n’identifie pas la forme des références de renvois employées. Ces dernières sont des citations instructives, quoique pour notre objectif, elles doivent être mises à part de celles de la colonne 8 ci-dessus. Comme nous le verrons plus loin dans ce chapitre, la simple présence d’un sujet parallèle dans les Écritures hébraïques n’indique pas que le rédacteur chrétien inspiré citait ce verset. Dans certains cas, la référence marginale se rapporte à un sujet entièrement distinct du nom divin. Dans ces cas, un «X» indique que le verset des Écritures hébraïques ne s’applique pas. Il n’y a pas d’indication faite lorsque la citation se réfère à un verset des Écritures chrétiennes.
  10. Aucune citation ou référence aux Écritures hébraïques. Dans un certain nombre des 237 références Jéhovah, le rédacteur inspiré des Écritures chrétiennes ne citait pas les Écritures hébraïques. Tous les passages qui n’ont pas de source dans les Écritures hébraïques seront identifiés dans la dernière colonne avec un «X.»

 
Kingdom Interlinear Translation (KIT)
Citations des Écritures hébraïques
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.
  Matthew
  1:20       Κυρίου     Lord     301-400   1537     Jehovah           X  
  1:22 Κυρίου Lord 301-400 1385 Jehovah   Is 7:14      
  1:24 Κυρίου Lord 301-400 1385 Jehovah       X
  2:13 Κυρίου Lord 301-400 1385 Jehovah       X
  2:15 Κυρίου Lord 301-400 1599 Jehovah     Ho 11:1    
  2:19 Κυρίου Lord 301-400 1385 Jehovah       X
  3:3 Κυρίου Lord 301-400 1385 Jehovah   Is 40:3      
  4:4 θεου God 301-400 1385 Jehovah   Dt 8:3      
  4:7 Κύριον Lord 301-400 1385 Jehovah   Dt 6:16      
  4:10 Κύριον Lord 301-400 1385 Jehovah   Dt 6:13      
  5:33 Κυρίω Lord 301-400 1385 Jehovah   Lv 19:12      
  21:9 Κυρίου Lord 301-400 1385 Jehovah   Ps 118:26      
  21:42 Κυρίου Lord 301-400 1385 Jehovah   Ps 118:23      
  22:37 Κύριον Lord 301-400 1385 Jehovah   Dt 6:5      
  22:44 Κύριος Lord 301-400 1385 Jehovah   Ps 110:1      
  23:39 Κυρίου Lord 301-400 1385 Jehovah     Ps 118:26    
  27:10 Κύριος Lord 301-400 1385 Jehovah   Zc 11:13      
  28:2 Κυρίου Lord 301-400 1385 Jehovah       X
  Mark
  1:3 Κυρίου Lord 301-400 1599 Jehovah   Is 40:3      
  5:19 κύριος Lord 301-400 1599 Jehovah     Ex 18:8  
  11:9 Κυρίου Lord 301-400 1599 Jehovah   Ps 118:26      
  12:11 Κυρίου Lord 301-400 1599 Jehovah   Ps 118:23      



L’étude et son arrière-plan
Dans la présente étude effectuée par l’auteur, toutes les références à Kurios (Κύριος) dans les Écritures grecques chrétiennes en entier sont évaluées. La liste complète des occurrences de Kurios a été obtenue des références J20 présentes dans la KIT. Cependant, puisqu’il y a un nombre des mentions dans les colonnes qui s’applique seulement à ces passages-là, où Kurios a été traduit par Jéhovah dans la New World Translation, l’étude totale a été divisée. Ainsi, les 237 références Jéhovah apparaissent dans l’Appendice B avec les dix colonnes d’informations présentées ci-dessus. Le total de 714 occurrences de Kurios dans les Écritures grecques se trouvent dans l’Appendice C dans lequel est donné la traduction anglaise se trouvant dans la New World Translation.[8] Pour le besoin de la comparaison, l’Appendice C inclut aussi les références Jéhovah à l’exception de ces endroits où Jéhovah a été traduit par Théos (Dieu).

L’obtention des dates des manuscrits pour les formulations respectives est un exercice relativement simple. Les notes en bas de page pour chacun des passages Jéhovah qui se trouvent dans la KIT donne toujours une référence «J» identifiant une ou plusieurs traduction(s) hébraïque(s) qui ont une date de publication connue. De plus, la note en bas de page donne habituellement une référence à un ancien manuscrit grec là où se lit le mot Lord. Avec cette information, le lecteur peut consulter la section de l’explication des symboles dans la préface de la KIT pour trouver la date du manuscrit.

Compléter la section des références aux Écritures hébraïques prend passablement de temps, quoiqu’elle ne soit pas compliquée. Premièrement, chacun des versets comportant Jéhovah est examiné dans la Bible New World Translation Reference Edition. Lorsqu’il y a une citation d’une source des Écritures hébraïques, sa référence est donnée dans la colonne du centre. Le passage des Écritures hébraïques est alors lu, permettant son insertion subséquente dans la catégorie appropriée. Si le rédacteur des Écritures grecques citait un verset qui employait le nom divin dans le verset des Écritures hébraïques, la référence est notée dans la colonne intitulée : Citations des Écritures hébraïques employant le nom divin. Une attention spéciale devrait être aussi prise en considération des références présentées en caractères gras. Le caractère gras indique des citations de J20, lesquelles indiquent la présence du Tétragramme dans la citation d’un verset des Écritures hébraïques. Ces citations représentent la preuve la plus décisive de la citation source employant יהוה, et elles ont toujours préséance sur les autres citations des références marginales.[9]

Dans plusieurs cas, le nom divin ne fait pas partie du verset cité des Écritures hébraïques par le rédacteur des Écritures grecques, bien que Jéhovah soit clairement identifié dans le contexte des Écritures hébraïques. En ces endroits, le passage est identifié dans la colonne : Citations des Écritures hébraïques se référant au nom divin. La division entre la citation réelle du nom divin et la référence contextuelle du nom divin a été faite par souci d’intérêt et de précision. Les deux catégories ne représentent pas une importante différence. Le rédacteur des Écritures grecques est capable d’attribuer fidèlement une citation à Jéhovah quand le nom divin est compris dans son contexte, même si la source des Écritures hébraïques n’emploie pas le nom divin dans ce verset lui-même. Dans le résumé de l’étude, ces deux catégories seront considérées comme une seule entité.

De plus amples explications sont nécessaires pour la colonne portant le titre suivant : Les citations des références marginales (renvois) seules. La «New World Translation Reference Edition» a une colonne, au centre de la page, comportant des références de renvoi multi-fonctionnelles et complètes. Comme il est de pratique commune, ce type de système de références marginales inclura de nombreuses catégories différentes en fonction du sujet du verset. Alors, comme nous pouvons nous y attendre, quand un verset Jéhovah est cité des Écritures hébraïques, la référence des Écritures hébraïques est donnée.[10] Toutefois, il peut y avoir confusion si l’intention du système des références marginales n’est pas bien compris. En de nombreux cas, les références des Écritures hébraïques sont données et celles-ci se référent à un sujet ou à une pensée apparentée qui emploie le nom divin, mais ce n’est pas un verset des Écritures hébraïques duquel une citation a été faite. De nombreux exemples pourraient être donnés. En Marc 5 : 19, Jésus dit à l’homme qui avait été appelé Légion : «Va-t’en chez toi, dans ta famille, et raconte tout ce que Jéhovah a fait pour toi (…).» La note de renvoi «l» [NDT : dans la TMN avec notes et références, 1995, page 1285] cite Exode 18 :8 qu dit : «Et Moïse se mit à raconter à son beau-père tout ce que Jéhovah avait fait à Pharaon et à l’Égypte à cause d’Israël.» C’est une comparaison utile pour cette phrase, «tout ce que Jéhovah a fait,» mais elle ne doit certainement pas être comprise comme une citation directe.[11] Dans d’autres cas, les notes sont de simples parallèles avec le sujet traité. En romains 14 : 6, Paul dit : «(…) et celui qui ne mange pas pour JéhovahΔl (…)» avec le renvoi «l» vers Lévitique 11 : 8 qui dit : «Vous ne devez pas manger de leur chair et vous ne devez pas toucher à leur cadavre. Ils sont impurs pour vous.»

Il y a deux descriptions supplémentaires qui doivent être faites au sujet de la colonne portant le titre : Les citations des références marginales (renvois) seules. Dans certains cas des références marginales sont données vers des versets des Écritures grecques. Puisque ces versets sont en dehors des limites de notre recherche pour les citations des Écritures hébraïques, la catégorie est laissée vide. (Par exemple, voir 1 Corinthiens 16 : 7.) Dans quelques cas, la référence de renvoi aux Écritures hébraïques a un rapport insuffisant au nom divin pour justifier son exclusion — même si la référence de renvoi demeure valable pour d’autres emplois. (Par exemple, voir 1 Corinthiens 7 : 17 et Psaumes 143 : 10 avec Isaïe 46 :11.)

Cependant, dans de nombreux cas, les passages des Écritures grecques chrétiennes n’ont pas de source de citation dans les Écritures hébraïques. Lorsque c’est le cas, le verset est cité dans la colonne : Aucune citation ou référence aux Écritures hébraïques.

Dans notre résumé final, nous combinerons les résultats des deux colonnes, Les citations de renvoi seul, et Aucune citation ou référence aux Écritures hébraïques. Dans la mesure où le centre d’intérêt de cette partie de notre étude consiste à déterminer l’authenticité des citations des Écritures hébraïques, il serait erroné d’inclure de simples références apparentées dans l’ensemble. En fait, ces deux colonnes représentent l’absence de citations directes dans le texte grec de portions des Écritures hébraïques qui emploient le nom divin.

Le lecteur doit se rappeler que l’assignation de sources de citations n’est pas une science précise. Dans certains cas, une certaine objectivité peut être employée; les références J20 peuvent être directement dénombrées, et plusieurs notes de la New World Translation faisant référence à des versets des Écritures hébraïques sont suffisamment claires pour indiquer une citation manifeste. Or, dans d’autres cas, n’importe quelle décision concernant la sélection de versets acceptés comme source pouvant être citée est subjective. C’est pour cette raison que les données présentées doivent être considérées comme étant à titre d’essai ― ce n’est pas l’intention de l’auteur qu’elles soient considérées comme des données absolues. La meilleure solution à ce dilemme consiste à ce que le lecteur fasse sa propre évaluation de chacune des 237 références Jéhovah. Malgré la difficulté, la politique suivie dans cette recherche a consisté à reconnaître un renvoi comme une source de citation lorsque c’était possible. Si une erreur a été commise, ce fut par le fait de permettre l’emploi de références marginales (renvois) incertaines plutôt que de les exclure.

Pour un exemple de la première donnée de Matthieu, référez-vous à la page 33. Vous noterez que toutes les dates et l’information concernant les mots grecs originaux paraissant dans l’étude sont des dates et de l’information textuelle établie par la Société Watch Tower.

Une découverte surprenante.
Nous sommes incertains des attentes des lecteurs au début des années 1950, lorsque pour la première fois ils ont commencé à étudier leur nouvelle traduction. Aujourd’hui, toutefois, l’expérience indique que les lecteurs de la Traduction du monde nouveau présument que la majorité des 237 occurrences du nom de Jéhovah dans les Écritures grecques chrétiennes de la TMN proviennent de passages où les rédacteurs chrétiens ont inséré une citation des Écritures hébraïques. Pourtant, ce n’est pas le cas. Comme nous pouvons le voir dans l’Appendice B, la TMN introduit le nom divin 125 fois dans les Écritures grecques chrétiennes là où ce n’est pas une citation des Écritures hébraïques qui contient le nom divin. Donc, une majorité des occurrences du nom Jéhovah dans les Écritures grecques chrétiennes seront-elles placées, soit dans la catégorie Aucune citation ou référence aux Écritures hébraïques, soit dans, Les citations de renvoi seul.

La découverte à savoir que plus de la moitié des références Jéhovah dans les Écritures grecques ne seraient pas des citations des Écritures hébraïques peuvent s’avérer surprenantes pour de nombreuses personnes. La citation suivante provenant de l’Appendice 1D de la TMN [page 1683, édition 1995] peut laisser l’impression au lecteur que les 237 références Jéhovah viennent directement des Écritures hébraïques :[12]

« Pour savoir où le nom divin a été remplacé par les termes grecs (…) et (…), nous avons déterminé les endroits où les rédacteurs chrétiens inspirés ont cité des versets, des passages et des expressions tirées des Écritures hébraïques, puis nous nous sommes reportés au texte hébreu pour voir si le nom divin y figurait. C’est ainsi que nous avons pu établir l’identité de Kurios et de Théos et savoir de quelle personne il s’agissait.

Pour rester dans notre rôle de traducteurs et ne pas verser dans l’exégèse, nous avons chaque fois longuement réfléchi avant de traduire le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes, nous référant toujours aux Écritures hébraïques. Nous avons aussi cherché confirmation dans les nombreuses versions hébraïques que nous avons consultées. On notera que pour chacune des 237 fois où nous avons restitué le nom de Jéhovah dans le corps de notre traduction, nous avons trouvé un appui dans une ou plusieurs de ces versions. »[13]

Une deuxième découverte surprenante
Il y a une deuxième découverte qui peut être tout aussi surprenante pour le lecteur. De notre position temporelle avantageuse, du fait que plus de 45 ans se sont écoulées depuis que les données textuelles originales ont été rassemblées, il y a une disparité manifeste entre les dates supportant l’emploi du Tétragramme et celles supportant les preuves que les rédacteurs originaux des Écritures grecques chrétiennes ont employé Kurios. Des 237 références Jéhovah, 232 sont documentées par les notes de la KIT comme employant le mot Kurios dans les manuscrits grecs existant encore, manuscrits remontant à aussi loin que le quatrième siècle de notre ère. Lorsque l’information de la préface de la KIT est employée en conjonction avec «Toutes Écriture est inspirée de Dieu et utile» (1998 édition, p. 312)), sept[14] de ces références sont affirmées être de l’année 200 de notre ère alors qu’elles emploient Kurios plutôt que le Tétragramme. Autrement dit, si le Tétragramme avait été employé par les rédacteurs originaux, toutes indications de son emploi étaient disparues en deçà d’une période de 100 à 200 ans (au plus) du moment où les auteurs apostoliques ont écrit les originaux. En sept endroits justifiés par la KIT (édition 1985, p. 15 avec les références P46 et P75) nous trouvons la preuve que le Tétragramme aurait été perdu tout juste 102 ans après avoir été écrit. Dans les milliers de manuscrits qui ont survécu et qui nous sont actuellement disponibles, nous réalisons qu’il y a absence de ne serait-ce qu’un seul exemple de יהוה dans les Écritures grecques. Deuxièmement, nous voyons maintenant que la preuve de la présence du Tétragramme est extrêmement récente. Le manuscrit hébraïque le plus ancien employant le Tétragramme date de l’an 1385 de notre ère avec la preuve la plus fréquemment citée datant de l’an 1599 de notre ère.

Il est intéressant de noter les dates spécifiques et la fréquence de citation de plusieurs des plus importants documents employés dans la traduction de 1947-1949. Les plus anciennes versions en langue hébraïque des Écritures grecques employées pour documenter la présence du Tétragramme remontent à l’an 1385 de notre ère. Cette version est J2 et elle est citée 16 fois dans les notes «J.» (Dans le chapitre 5 nous trouverons que la preuve que J2 peut avoir une plus grande importance que de simplement être une version.) La version la plus fréquemment citée — J7 — est la traduction de Elias Hutter datant de l’année 1599 avec 181 références. Les deux plus anciens manuscrits grecs, indiquant que Kurios est le mot écrit originalement, cités dans les notes de la KIT, remonte au quatrième siècle de notre ère. Ceux-ci sont le Vatican MS. No. 1209 et א (Aleph)-Sinaitic MS.[15] Ces deux documents comptent pour 232 références dans la KIT. Avec la disponibilité des preuves textuelles aujourd’hui, si nous considérons seulement la date comme base de comparaison, les manuscrits grecs donnent, et de loin, la preuve la plus solide que Kurios (plutôt que le Tétragramme) a été employé par les rédacteurs originaux des Écritures grecques, dans la mesure où ces deux manuscrits grecs devancent les documents J2 et J7 par au moins 1 000 ans.

À cause de sa longueur, l’étude complète n’est pas répétée ici. Elle se trouve en entier dans l’Appendice B.

Souvenons-nous de l’objectif qui a incité cette étude : notre but était d’évaluer notre nouvelle compréhension des preuves textuelles et historiques supportant l’emploi du Tétragramme dans les Écritures grecques chrétiennes originales, lesquelles preuves peuvent ne pas avoir été disponibles pour le comité de traduction de la Bible du monde nouveau il y a 45 ans. Dans notre étude, jusqu’ici, nous avons découvert que l’information la plus actuelle — information documentée par les publications de la Société Watch Tower — ne nous donne pas une documentation claire pour d’anciennes sources grecques ou hébraïques employant יהוה. Les seules sources citées par le comité de traduction sont des versions relativement récentes faites depuis l’an 1385 de notre ère. D’autre part, les manuscrits grecs supportant l’emploi du mot Kurios sont facilement documentés par des dates très anciennes.


Résume du chapitre. Une étude de la présence du Tétragramme dans les Écritures grecques chrétiennes doit évaluer les textes les plus anciens et les plus dignes de foi desquels vient notre Bible contemporaine. C’est particulièrement vrai à la lumière de notre compréhension progressive du matériel textuel et historique qui est devenu disponible depuis qu’a été complété la NWT il y a plus de 45 ans. La KIT donne des informations substantielles dans les domaines suivants :

  1. Pour un passage donné employant le nom divin Jéhovah dans la NWT, les notes dirigeront le lecteur soit aux documents de traduction «J» qui citent l’emploi du Tétragramme, soit aux manuscrits grecs anciens qui citent l’emploi de Kurios.

  2. La partie de l’introduction, «Explanation of the Symbols Used in the Marginal References», de la KIT, donnera un bref historique et l’endroit où est conservé chacun des documents cités dans les notes. Cette information inclura la date de leur composition.

  3. La majorité des 237 endroits dans la NWT dans lesquels le nom divin est employé dans les Écritures grecques ne proviennent pas des Écritures hébraïques. Seulement 112 de ces cas ont-ils une source vérifiable dans les Écritures hébraïques. Les autres 125 cas, où se trouve le mot Jéhovah, trouvent leur justification seulement dans les traductions hébraïques faites après 1385.

  4. La plus ancienne version en langue hébraïque des Écritures grecques chrétiennes employée pour documenter l’emploi du Tétragramme dans les Écritures grecques chrétiennes remonte à l’an 1385 de notre ère, et elle est citée 16 fois dans les notes de références à Jéhovah. La version la plus fréquemment employée remonte à l’an 1599 de notre ère et elle est citée 181 fois dans les notes de références Jéhovah.

  5. Tous les manuscrits des Écritures grecques emploient Kurios plutôt que le Tétragramme. Les deux manuscrits grecs les plus anciens qui sont les plus fréquemment cités dans les notes Jéhovah datent du quatrième siècle de notre ère. Ces manuscrits grecs sont le Vatican MS. No. 1209 et le א (Aleph)-Sinaitic MS. Ces deux seuls manuscrits sont cités 232 fois. Ainsi, les notes de références de la KIT elles-mêmes donnent substantiellement un puissant appui pour l’emploi du mot Kurios plutôt que l’emploi de יהוה.


Notes

1. L’Appendice 1D de la Traduction du monde nouveau avec notes et références (1995) donne 72 références additionnelles où le nom Jéhovah apparaît dans les notes de la TMN, mais pas dans le texte principal. Par souci de brièveté, ces références ne seront pas incluses dans le résumé de l’étude finale de l’Appendice B.

2. Voir «Toutes Écriture est inspirée de Dieu et utile» (1998), p. 324.

3. Nous ne voulons pas laisser entendre que le matériel des notes et références n’a pas été mis à jour depuis 1949. La publication des éditions de 1969 et 1985 de la KIT sont eux-mêmes des exemples significatifs de plus récentes éditions.

4. Watch Tower Bible and Tract Society, 1969 et 1985. Après avoir employé la KIT pour l’étude pendant un certain nombre d’années, l’auteur a développé une grande appréciation pour cette publication.

5. D (le codex Bezae) est identifié dans la KIT comme incluant un texte grec et un texte latin. La note de la KIT ne fait pas la différence entre une citation grecque ou latine. Il est à présumer que la référence est parallèle dans les deux textes.

6. Les Saintes Écritures Traduction du monde nouveau avec notes et références, édition révisée de 1995, pages 1683 et 1684.

7. Le comité de traduction de la Bible du monde nouveau a utilisé un nombre limité de manuscrits grecs comme base pour ses citations de références. Cinq manuscrits, quelque peu plus récents (א, A, B, C et D, datés entre l’an 301 et 600 de notre ère) sont généralement cités. Un petit groupe additionnel de manuscrits un peu plus anciens (P45. P46, P47, P66, P74 et P75 qui sont datés d’aussi anciennement que l’an 200 de notre ère.) sont mentionnés dans la section «Explanation of the Symbols Used», dans l’édition de 1985 de la KIT. Pourtant, ces importants manuscrits anciens ne sont pas cités dans les notes Jéhovah dans les livres représentés par ces manuscrits (les évangiles de Luc et de Jean, 1 et 2 Pierre, Jude ou Révélation). En plus des manuscrits mentionnés, plusieurs anciens manuscrits grecs sont habituellement disponibles. En conséquence, les dates de cette colonne ne sont pas les plus anciennes dates connues, mais elles représentent simplement les plus anciennes dates mentionnées dans les notes de la KIT. Voir les références des notes en bas de page numérotées 8, 10, 13 et 14 dans l’Appendice B. Voir aussi l’Appendice I pour une compilation complète des anciens manuscrits grecs.

8. Parlant des références de l’étude originale, la portion grecque de la KIT rend le mot par Lord [Seigneur] 405 fois, par Jéhovah 233 fois, par Master [Maître] 53 fois, par Sir [Monsieur] (ou sir [monsieur] 17 fois, par lord [seigneur] 7 fois, par owner [propriétaire] 5 fois, par God [Dieu] une seule fois, et en une occasion le mot n’est pas traduit. Les pluriels et les possessifs du même mot sont réunis dans la même catégorie. En un petit nombre de cas, ce ne sont pas toutes les cases supérieures des citations Lord qui font référence à Jésus. Dans la langue grecque, les citations commencent avec une lettre majuscule. Ainsi, en quelques occasions où une citation inclut une mention à quelqu’un d’autre que Jésus comme Sir [Monsieur], le mot Kurios peut être écrit avec une lettre majuscule. (Pour un exemple, voir Luc 13 : 25.)

9. Peu de différences existent entre les références marginales de la NWT données comme source de citation principale et J20. Toutefois, lorsque des différences de citations pour une citation donnée existent entre les éditeurs de la Bible, cela n’indique pas un désaccord ou de la confusion. Fréquemment, un passage important sera cité de nombreuses fois tout au long des Écritures hébraïques. Même Moïse réitérait ce qu’il avait lui-même écrit; le livre du Deutéronome résume beaucoup du contenu qui était présenté dans l’Exode et dans le Lévitique.

10. Dans la plupart des cas, la référence marginale réelle d’une citation aux Écritures hébraïques n’est pas directement liée au mot Jéhovah, mais elle est liée à un mot séparé dans le verset. Par exemple, Matthieu 3 : 3 dit : «Écoute! Quelqu’un crie dans le désert : «Préparez le chemin de Jéhovah,* rendez droites ses routes.»» Dans ce cas, la source de la citation est Isaïe 40 : 3, et elle est donnée dans la note marginale «J» plutôt que par l’astérisque suivant Jéhovah. L’astérisque (*) identifie simplement les sources textuelles authentifiant l’emploi du nom divin. Une certaine prudence est requise quand nous employons ces références à savoir que ces sources de citations hébraïques ne seraient pas omises.

11. Nous ne serions certainement pas justifiés de substituer le nom Jéhovah à la place de Seigneur Jésus à chaque endroit dans les Écritures grecques pour l’idée exprimant, “(…) quelque chose que le Seigneur fit (…) basé sur chaque déclaration concernant un événement survenu dans la vie de Moïse! Plusieurs autres exemples semblables d’autres références apparentées montreraient l’erreur qui serait introduite en prenant une phrase ordinaire des Écritures hébraïques qui emploie le nom de Jéhovah pour introduire le nom de Jéhovah dans l’œuvre de Jésus dans les Écritures grecques chrétiennes. La phrase «Suivre Jéhovah pleinement …» illustre comment la pensée du sujet ― ou apparentée ― des citations des références marginales peuvent être mal employées. Cette phrase, avec des différences mineures, se trouve en Nombres 32 : 12, en Deutéronome 1 : 36 et en Josué 14 : 8, 9 et 14. Cela violerait complètement la signification biblique de Luc 9 : 61 pour introduire le nom Jéhovah dans le passage faisant dire à l’homme à qui Jésus demande de le suivre : «Je te suivrai, Jéhovah; mais en premier lieu laisse-moi aller faire mes adieux à ma famille.»

12. Les Saintes Écritures Traduction du monde nouveau avec notes et références [1995], pages 1683 et 1684.

13. Dans la citation ci-dessus, le lecteur doit noter que «l’accord (…) qui confirme notre traduction,» ne vient pas des Écritures hébraïques, mais plutôt des versions (traductions) hébraïques qui sont datées de l’an 1385 de notre ère ou plus récentes.

14. Luc 10 : 27 et 13 : 35, et Jean 1 : 23, 6 : 45, 12 : 13 et 12 : 38 (deux fois), se trouvent dans P75. Jean 1 : 23, 6 : 45, 12 : 13 et 12 : 38 (deux fois) se trouvent aussi dans P66. Ces deux manuscrits combinés sont datés des environs de l’an 200 de notre ère, ce qui les placent à tout juste 102 ans après que Jean a écrit son épître. Kurios plutôt que le Tétragramme est employé tout au long de ces très anciens manuscrits. (Insérer infos fr.)

15. Parce que ce manuscrit particulier est fréquemment cité dans cette étude, une brève explication de sa note textuelle est nécessaire. La note textuelle utilisée pour identifier ce manuscrit grec est le caractère hébraïque Aleph (א). Le nom d’identification du manuscrit lui-même est Sinaïtique, et MS est la note pour le manuscrit. La note entre parenthèses «(Aleph)» fournit simplement la prononciation française pour la lettre hébraïque א.


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