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Les dates de publication des manuscrits

Chapitre 9

Dans les précédents chapitres de ce livre, nous avons seulement fait allusion aux manuscrits par leur date d’origine probable. Parce que ce livre s’intéresse aux nouvelles données de manuscrits qui sont devenues disponibles depuis que le travail du comité de traduction de la Bible du monde nouveau a été complété, nous devons maintenant prendre en considération une date distinctement différente. Nous devons aussi déterminer la date de publication des manuscrits. La date de publication des manuscrits est importante parce que c’est la plus ancienne date à laquelle un manuscrit grec particulier devient disponible pour la traduction biblique.

Ce chapitre s’intéresse seulement aux manuscrits sur papyrus. Généralement parlant, les documents sur papyrus représentent les plus vieux documents, existants toujours, des Écritures grecques disponibles pour l’étude. Les documents sur vélin (peaux animales) des Écritures grecques sont plus récents.

Avant qu’un manuscrit atteigne le niveau adéquat pour servir à la traduction des Écritures, son authenticité doit être identifiée. Nous devons montrer comment un manuscrit grec est un rouleau inconnu et qu’ensuite il devient un document biblique crédible.

Des manuscrits sont découverts
Les régions sèches et arides de la Palestine, de la péninsule du Sinaï et de l’Afrique du Nord ont préservé d’innombrables manuscrits anciens. En simplifiant, nous pouvons caractériser la découverte des manuscrits bibliques de trois façons.

Les manuscrits trouvés par des individus sans formation. Dans le chapitre de présentation, nous racontions l’histoire du berger bédouin qui a découvert les premiers rouleaux dans les grottes de Qumram. Cette histoire s’est produite de nombreuses fois dans l’histoire de la découverte des manuscrits. En premier lieu, un résident de ce secteur découvre accidentellement un ancien document sans qu’il comprenne sa signification. Les documents découverts de cette façon sont habituellement pauvrement manipulés et conservés--de nombreuses fois cachés simplement dans la maison--résultant en de regrettables dommages pour de si fragiles pages. Parfois, les documents peuvent être vendus spéculativement pour un petit montant d’argent, passant dans les mains de vendeurs d’antiquités.

Le contenu de tels documents peut être entièrement inconnu. Toutefois, les vendeurs d’antiquités détermineront vaguement le contenu du document dans le but d’en faire augmenter sa valeur pour pouvoir le vendre. Il peut essayer d’en copier une portion pour la montrer à un professeur de langues ou il peut aussi en montrer une portion en enlevant des pages endommagées. Les vendeurs d’antiquités agissent souvent secrètement, parce que plusieurs gouvernements interdisent la propriété privée et la vente de documents anciens.

Il peut arriver que les vendeurs d’antiquité vendent le document à un intermédiaire qui fera sortir clandestinement le document du pays d’origine. Éventuellement, le document peut en venir à faire partie de la collection d’une bibliothèque étrangère ou d’une acquisition personnelle, telles que les collections Chester Beatty ou Bodmer.

Il va s’en dire qu’au moment où le document est prêt à être étudié par les experts, il y a passablement de son histoire, de son environnement et de son association avec les autres parties du site archéologique qui ont été perdus. Pas plus pouvons-nous présumer que chacun des documents trouvés de cette façon s’avèrera avoir une valeur. Seul un petit nombre de manuscrits en arrive-il éventuellement à atteindre une reconnaissance en tant que documents anciens authentiques qui apportent une contribution aux études bibliques. (De nombreux documents semblables se sont avérés être une correspondance personnelle sans importance ou des listes d’inventaire trouvées dans une maison oubliée depuis longtemps.)

Les manuscrits découverts par des collectionneurs entraînés. L’histoire de la découverte de l’important manuscrit Codex Sinaiticus (Aleph) par Tischendorf en 1844 au monastère de Sainte-Catherine est l’exemple d’un collectionneur indépendant faisant l’importante découverte d’un manuscrit. Comme nous l’avons déjà vu, certaines des feuilles des Écritures hébraïques avaient déjà servi à allumer des feux. À cause de l’urgence exprimée par Tischendorf à propos de leur préservation, le montant finalement payé à l’ordre monastique pour une Bible presque complète était considérablement plus élevé que le prix du papier pour allumer le feu pour préparer le déjeuner!

Au cours des 150 dernières années, plusieurs manuscrits bibliques importants ont été découverts par l’intermédiaire d’efforts assidus--et parfois accidentellement--de collectionneurs riches et érudits. Dans plusieurs cas, ces découvertes ont résulté en une certaine préservation des détails entourant la localisation originale des documents et leurs associations avec d’autres matériels écrits ou avec des artefacts.

Les manuscrits découverts par les archéologues. Ce ne sont pas tous les manuscrits qui sont découverts accidentellement par des bergers sans formation ou des citadins. Les rouleaux de la mer Morte représentent réellement un nombre grandement significatif de documents et artéfacts qui ont été découverts par des archéologues professionnels plutôt que par d’anciens chasseurs de trésors. (Cependant, parmi les premières découvertes il y avait l’important rouleau d’Isaïe et d’autres manuscrits importants.)


Illustration 6. Hébreux 10 : 8-20 de P46, un manuscrit datant des environs de l’an 200 de notre ère. Notez les substituts ihsou (???) [Jésus] et kristou (???) [Christ] en 10 : 10; qeou (??) [Dieu] en 10 : 13, et krist~ (???) [Christ] en 10 :16 (Jéhovah dans la Traduction du monde nouveau).


Ce fut souvent par les efforts des gouvernements, voulant protéger ces manuscrits et le matériel archéologique, que du personnel entraîné a été capable de conduire des explorations archéologiques dans les domaines dans lesquels les documents bibliques anciens sont le mieux préservés. Les sites archéologiques bibliques, tels que Massada, les grottes de Qumram et les environs de la ville de Jérusalem elle-même, ont tous été des sources de documents bibliques trouvés par le travail d’équipes sous la supervision d’archéologues professionnels. (Pourtant, l’Afrique du Nord, plutôt que les trois régions géographiques que nous venons de mentionner, est la principale source des manuscrits sur papyrus.) Lorsque des archéologues entraînés et des experts en manuscrits sont impliqués dans le processus de récupération, une préservation optimale des informations contextuelles entourant un manuscrit sont maintenues. Ces informations peuvent faciliter l’établissement de la date de la copie du manuscrit lui-même.

Deux exemples intéressants
Le papyrus identifié par P52 représente un exemple intéressant d’un papyrus mis au rebut qui est devenu une découverte majeure d’un manuscrit des Écritures grecques.[1] Le manuscrit en entier consiste en un petit fragment de forme irrégulière de l’Évangile de Jean, mesurant environ 2½ par 3½ pouces. Il a été acquis par Bernard P. Grenfell en Égypte en 1920. En 1934, C. H. Roberts de l’université d’Oxford en Angleterre faisait un triage parmi des milliers de manuscrits grecs non identifiés et mélangés, lesquels appartenaient à la John Rylands Library à Manchester. Il a reconnu et identifié ce petit morceau de rebut comme provenant de Jean 18 : 31-33 et 37, 38. (Les versets 31-33 sont au recto et les versets sont 37 et 38 sont au verso.) Plus important encore, après avoir soigneusement étudié le style de l’écriture, il a identifié le manuscrit comme remontant à la première moitié du deuxième siècle. En 1935, Roberts publia une plaquette importante intitulée, An Unpublished Fragment of the Fourth Gospel in the John Rylands Library, dans laquelle il identifie cette portion comme étant une copie comportant une si ancienne date. Aux pages 316 et 317 de «Toute Écriture est Inspiré de Dieu et utile» nous lisons : « Le plus ancien de ces nombreux manuscrits est un fragment sur papyrus de l’Évangile selon Jean, connu sous le numéro P52, qui est daté de la première moitié du IIe siècle, probablement vers 125 de n. è. ; il se trouve à la Bibliothèque John Rylands à Manchester (Angleterre). » (Pour voir une reproduction photographique du manuscrit, voir Étude perspicace Volume 1, page 323.)

Ce petit bout de papier est maintenant la copie la plus connue la plus ancienne des Écritures chrétiennes, datant au plus de 30 ans après que l’apôtre lui-même eut écrit l’original. Avec cette date si ancienne, ce petit manuscrit désapprouve définitivement la dispute au sein de la haute critique voulant que l’Évangile de Jean ait été écrit par un auteur inconnu en l’an 160 de notre ère. (Voir note en bas de page 12 au chapitre 2.)

Dans ce chapitre, nous nous intéressons principalement avec les nouvelles données concernant les manuscrits grecs qui ont été publiées depuis 1950.[2] Comme nous le verrons plus loin, P66 nous donne ce genre d’exemple.

Un bibliophile de Genève du nom de M. Martin Bodmer a fait l’acquisition d’un nombre important de manuscrits bibliques. Parmi ceux-ci se trouvait le manuscrit P66 qui consiste en six mains de papier (une page large qui est pliée et ouverte pour former ce qu’aujourd’hui nous appelons une reliure brochée) mesurant environ 6 par 5½ pouces. Il contient Jean 1 : 1-6, 11 et 6 : 35b – 14 : 15. En 1956, Victor Martin, professeur de philologie classique à l’université de Genève, a publié de cette identification du manuscrit la date de sa production comme étant aux environs de l’an 200 de notre ère. Plus tard, 46 pages additionnelles du même manuscrit ont été acquises par M. Bodmer et ultérieurement publiées par Martin en 1958.

La date de la copie et la date de publication
Avec les exemples donnés ci-dessus, nous pouvons maintenant différencier entre la date de la copie et la date de la publication. Par date de copie, nous voulons dire le moment approximatif quand un manuscrit particulier a été produit par un scribe ou un copiste. Ainsi, par exemple, P66 est considéré avoir été copié par un scribe autour de l’an 200 de notre ère. Cependant, cela ne nous dit pas quand le manuscrit est devenu disponible pour l’étude professionnelle. Cette dernière information nous l’exprimerons par la date de publication du manuscrit. À partir de l’exemple ci-dessus, nous voyons que le travail d’expert fait par le professeur Marin pour établir la date à laquelle ce manuscrit avait été copié a été rendu disponible (publié) en 1956 et 1958.

La différence entre la date de la copie et la date de la publication est importante pour le travail du traducteur de la Bible. Le critique textuel travaille à assembler la reproduction la plus exacte possible de l’écrit grec de l’auteur apostolique. Le traducteur travaille à communiquer le sens exact des mots du rédacteur apostolique en une langue moderne compréhensible. La traduction finale représente les efforts combinés du critique textuel et du traducteur contemporain de la Bible. Toutefois, le traducteur est dépendant du travail du critique textuel parce que le traducteur a accès au texte grec seulement après que le critique textuel a complété son travail. Ce sont donc les résultats publiés par le critique textuel qui donneront au traducteur la formulation la plus exacte du texte grec. (Certains critiques textuels ont aussi travaillé comme traducteurs. Cependant, dans le cas de la Traduction du monde nouveau, le comité de traduction a été fondamentalement dépendant du travail des critiques textuels Westcott et Hort. Le comité de traduction s’est aussi servi de l’assistance supplémentaire d’autres critiques textuels.) Vraisemblablement, à moins que le traducteur travaille aussi en tant que critique textuel sur des documents non publiés, il pourra ne pas être au courant des découvertes des manuscrits grecs jusqu’à leur date de publication.

Le système d’identification des papyrus indique la dissemblance entre la date de la copie et la date de la publication. Ostensiblement, le premier manuscrit papyrus des Écritures grecques qui a été identifié s’est vu assigné le symbole P1 qui se rapporte au Papyrusclassification#1. Le deuxième papyrus a été classé par P2, avec chaque classification successive suivante.

Il va s’en dire que les anciens documents ne sont pas découverts en ordre chronologique. Le premier papyrus dans ce système de classification (P1) était du troisième siècle de notre ère, le deuxième (P2) était du sixième siècle, le troisième était de, soit le sixième ou septième siècle, le quatrième était une ancienne copie du troisième siècle, et ainsi de suite pour chacun des papyrus classés au moyen de cette numérotation jusqu’à P76. En fait, certains des derniers papyrus à avoir été classés sont parmi les plus anciens. P46, P64, P66 et P67 sont tous datés circa 200 de notre ère.

Les dates de publication des papyrus correspondent en gros avec leurs dates de découverte individuelle. En conséquence, les manuscrits papyrus trouvés avant d’autres tendront à avoir une date de publication plus ancienne, alors que des manuscrits plus anciens porteront une date plus récente. Pourtant, il y a des exceptions. Pour une raison ou une autre, un manuscrit peut ne pas être classé immédiatement après qu’il est trouvé. Comme nous le verrons plus loin, dans le tableau d’informations, les dates de découvertes représentées par la mention en exposant avec le symbole «P» ne coïncident pas avec une séquence exacte des dates de publication. La classification résulte souvent de l’importance présumée des manuscrits ou de la disponibilité des individus qui sont qualifiés pour faire la recherche nécessaire. Dans l’exemple ci-dessus, P52 a été négligé pendant de nombreuses années simplement parce que sa taille insignifiante et le fait qu’il était mêlé avec de nombreuses autres portions de manuscrits avaient obscurci sa grande importance.

Les manuscrits papyrus et les 237 références Jéhovah
Dans ce chapitre, nous nous intéressons principalement aux nouvelles données qui sont devenues disponibles dans les études des Écritures grecques chrétiennes depuis 1950. Spécifiquement, nous voulons déterminer quelle importance ces nouvelles données ont sur la question à savoir si c’est Kurios ou le Tétragramme qui a été employé dans les Écritures grecques.

Dans la compilation de manuscrits papyrus qui suit, l’information sera donnée pour ces manuscrits classés de P1 jusqu’à P76, lesquels contiennent un (ou deux) de deux types d’information.

I. L’information sera donnée pour tout manuscrit papyrus classé qui a été publié après l’achèvement de la portion des Écritures chrétiennes de la Traduction du monde nouveau en 1950.

II. L’information sera donnée pour tous les manuscrits papyrus classés qui contiennent un ou plusieurs des 237 passages Jéhovah cités dans les Écritures chrétiennes de la Traduction du monde nouveau.

Avant d’évaluer l’information présentée de ces 76 manuscrits papyrus existants dans le Tableau 5, un bref commentaire d’explication devrait être fait au sujet de l’information présentée :

1. Les titres s’expliquent comme suit : No. identifie le papyrus individuellement par son numéro de classification; Portions existant encore donne la liste des passages trouvés dans le manuscrit; Date de la copie identifie la période de temps dans laquelle le manuscrit ancien a été produit; Date de la publication identifie le date à laquelle le contenu du manuscrit et la date assignée à la copie ont été publiés pour l’étude par la communauté d’experts; Réf. «J» Κύριος identifie les passages des 237 références Jéhovah dans la Traduction du monde nouveau dans lesquels une forme du mot grec Κύριος a été employée dans le manuscrit papyrus; Papyrus יהוה indique le nombre d’occurrences du Tétragramme dans ces manuscrits papyrus pour n’importe quel des 237 passages Jéhovah; TMN Jéhovah indique le nombre des références Jéhovah dans la Traduction du monde nouveau trouvé dans le papyrus cité.

2. L’information spécialisée est incluse sous le titre Portions existant encore.

a. Les citations de chapitres et de versets doivent être lues consécutivement avec le trait d’union voulant dire jusqu'à. Par exemple, dans l’entrée P11 : «1 Co 1 : 17-23; 2 : 9-12, 14; 3 : 1-2, 5-6; 4 : 3-5 :5, etc.,» signifie : «Le manuscrit inclut 1 Corinthiens chapitre 1 verset 17 jusqu’au verset 23, chapitre 2 verset 9 jusqu’au verset 12, chapitre 2 verset 14, chapitre 3 verset 1 jusqu’au verset 3, les versets 5 et 6 et le chapitre 4 verset 3 jusqu’au chapitre 5 verset 5,» et ainsi de suite.

b. Dans chaque série d’occurrences, un chiffre en caractères gras entre parenthèses indique une des 237 occurrences du nom Jéhovah dans la TMN. En de nombreux endroits, tels qu’en P46, de multiples occurrences de Jéhovah sont chacune montrée avec un numéro de verset individuel tel que (8), (8), (8), indiquant que Jéhovah se lit trois fois en Romains 14 : 8.

c. Une occurrence identifiée avec une croix (†) indique que le manuscrit est fragmentaire ou que des mots manquent dans le texte.

d. Le nom d’un livre sans citation à une référence indique que le livre est complet dans le manuscrit. Notez les occurrences pour P46 qui indiquent que 1 et 2 Corinthiens, Galates, Philippiens, Colossiens et Hébreux sont complets. Néanmoins, ces occurrences peuvent comporter une citation en caractères gras des références Jéhovah. (Par exemple, «Co (1 : 10), (3 : 13),» etc.)

e. L’ordre des livres est présenté selon la Bible en anglais, dans certains cas les manuscrits papyrus incluront des livres en un ordre différent.

3. L’information concernant le mot grec employé dans n’importe quel manuscrit papyrus est déjà disponible dans le livre The New Greek Testament publié par la United Bible Societies. Pour cette étude, nous avons consulté la troisième édition. Le verset a été consulté dans le texte de la UBS pour chacune des 237 références Jéhovah contenues dans n’importe quel manuscrit papyrus. Ce sont les références identifiées dans des en caractères gras entre parenthèses. S’il y a une variante (formulation changée) dans n’importe quel manuscrit grec crédible, l’appareil textuel de la UBS (note en bas de page textuelle) donne la liste des manuscrits et leurs formulations.[3] Toutes les occurrences pour le mot Kurios (Κύριος) ont été vérifiées. Toutes les entrées identifiant n’importe quel des 76 manuscrits papyrus ont été notées. C’est à partir de cette information que proviennent les deux colonnes Réf.«J» Κύριος et Papyrus יהוה. Les différences entre les colonnes Réf.«J» Κύριος et TMN Jéhovah sont expliquées dans les notes en bas de pages.

Un simple résumé de cette information sera donnée dans le tableau 6. Le lecteur pourrait souhaiter aller consulter tout de suite ce résumé. Toutefois, dans sa totalité, l’information est donnée comme suit :


 No.  Portions existant encore  Date de la copie  Date de la publication  Réf. "J" Κύριος  Papyrus יהוה  TMN Jéhovah
 P1  Mt 1:1-9, 12, 14-20 (20), 23.  3ième  1898  1  aucun  1
 P2  Jn 12:12-(13)-15.  6ième  1906  1  aucun  1
 P3  Lc 7:36-45; 10:38-42.   6ième ou 7ième  1882, 1885, 1963  aucun  aucun  aucun
 P4  Lc 1:58-(58)-59, 62-(66)-(68)-(76)-2:1 , 6-7; 3:8-38; 4:2, 29-32, 34-35; 5:3-8, 30-38; 6:1-16.  3ième  1938  3[4]  aucun  4
 P5  Jn 1:23-(23)-31, 33-41; 16:14-30; 20:11-17, 19-20, 22-25.  3ième  1898  1  aucun  1
 P7  Lc 4:1-2.  5ième  1957  aucun  aucun  aucun
 P8  Ac 4:31-37; 5:2-9 (9); 6:1-6, 8-15.  4ième  ?  1  aucun  1
 P11  1 Co 1:17-23; 2:9-12, 14; 3:1-3, 5-6; 4:3-(4)-(19)- 5:5, 7-8; 6:5-7, 11-18; 7:3-6, 10-14.  7ième  1868, 1957  2  aucun  2
 P13  Hé 2:14-5:5; 10:8-(16)-22, 29 - (30) - (12:5) - (12:6)-12:17.  3ième ou 4ième  1951  4  aucun  4
 P45  Mt 20:24-32; 21:13-19; 25:41-46; 26:1-39; Mk 4:36-40; 5:15-(19)-26, 38-6:3, 16-25, 36-50; 7:3-15, 25-8:1, 10-26, 34-9:8, 18-31; 11:27-33; 12:1, 5-8, 13-19, 24-28; Lk 6:31-41, 45-7:7; 9:26-41, 45-10:1, 6-22, 26-(27)-11:1, 6-25, 28-46, 50-12:12, 18-37, 42-13:1, 6-24, 29-14:10, 17-33; Jn 10:7-25, 31-11:10, 18-36, 43-57; Act 4:27-(29)-36; 5:10-(19)-20, 30-39; 6:7-7:2, 10-21, 32-(33)-41, 52-(60)-8:1, 14-(22)-(24)-25 (25), 34-(39)-9:6, 16-27, 35-10:23, 31-(33)-41; 11:2-14, 24-12:5, 13-(17)-22; 13:6-(10)-(11)-(12)-16, 25-36, 46-(47)-(48)[5]-(49)-14:3 (3), 15-23 (23); 15:2-7, 19-26, 38-(40)-16:4, 15-(15)-21, 32-(32)-40; 17:9-17.  3ième  1933  21  aucun  21
 P46  Ro 5:17-6:3, 5-14; 8:15-25, 27-35, 37-9:(28)- (29)-32; 10:1-(13)-(16)-11:(3)-22, 24-33, 35-(12:11)-(19)-14:(4)-(6), (6), (6)-8 (8), (8), (8), 9-(11)-15:9†, 11-(11)-33; 16:1-23, 25-27; 1 Co† (1:31), (2:16), (3:20), (4:4), (4:19), (7:17), (10:9)[6], (10:21), (10:21), (10:22), (10:26), (11:32), (14:21), (16:7), (16:10), 2 Cor† (3:16), (3:17), (3:17), (3:18), (3:18), (6:17), (6:18), (8:21), (10:17), (10:18), Ga† (3:6), Ép† (2:21), (5:17), (5:19), (6:4), (6:7), (6:8), Phil†, Col† (1:10), (3:13), (3:16)[7], (3:22), (3:23), (3:24), 1 Th 1:1, 9-10; 2:1-3; 5:5-9, 23-28; Hé. (2:13), (7:21), (8:2), (8:8), (8:9), (8:10), (8:11), (10:16), (10:30), (12:5), (12:6), (13:6).  c. 200  1934, 1936  64  aucun  64
 P47  Ré 9:10-(11:17), (15:3), (15:4), (16:7)-17:2.†  Fin du 3ième  1934  4  aucun  4
 P49  Ép 4:16-29, 31-5:13.  Fin du 3ième  1958  aucun  aucun  aucun
 P50  Ac 8:26-(26)-32; 10:26-31;  4ième ou 5ième  1937  1  aucun  1
 P59  Jn 1:26, 28, 48, 51; 2:15-16; 11:40-52; 12:25, 29, 31, 35; 17:24-26; 18:1-2, 16-17, 22; 21:7, 12-13, 15, 17-20, 23.  7ième  1950  aucun  aucun  aucun
 P60  Jn 16:29-19:26.†  7ième  1950  aucun  aucun  aucun
 P61  Ro 16:23, 25-27; 1 Co 1:1-2, 4-6; 5:1-3, 5-6, 9-13; Ph 3:5-9, 12-16; Col 1:3-7, 9-(10)-13; 4:15; 1 Th 1:2-3; Tit 3:1-5, 8-11, 14-15; Philémon 4-7.  c. 700  1950  1  aucun  1
 P63  Jn 3:14-18; 4:9-10.  c. 500  1953  aucun  aucun  aucun
 P64  Mt 26:7, 10, 14-15, 22-23, 31-33.  c. 200  1953  aucun  aucun  aucun
 P65  1 Th 1:3-(8)-10; 2:1, 6-13.  3ième  1957  1  aucun  1
 P66  Jn 1:1-(23)-6:11, 35-(45), (12:13), (38), (38)-14:26, 29-21:9.†  c. 200  1958  5  aucun  5
 P67  Mt 3:9, 15; 5:20-22, 25-28.  c. 200  1956  aucun  aucun  aucun
 P68  1 Co 4:12-17, 19-(19)-21; 5:1-3.  7ième (?)  1957  1  aucun  1
 P72  1P, (1:25), (3:12), (12), 2 P (2:9), (11), (3:8), (9), (10), (12); Jude (5)[8], (9), (14).  3ième ou 4ième  1959  12  aucun  12
 P74  Ac 1:2-5, 7-11, 13-15, 18-19, 22-(24)-25; 2:2-4, 6-(20)-(21)-(25)-(34)-(39)-(47)-3:(19)-(22)-26; 4:2-6, 8-(26)-27, 29 (29)-(5:9)-(19)-(7:31)-(33)-(49)-(60)-(8:22)-(24)-(25)-(26)-(39) - (9:31) - (10:33)[9] - (13:44)[10] - (13:47) - (13:49) - (16:32)[11]-(18:21)[12]-(19:20)-(21:14)-27:25, 27-28:31; Jas 1:1-6, 8-19, 21-23, 25, 27-2:15, 18-22, 25-3:1, 5-6, 10-12, 14, 17-4:8, 11-14; 5:1-3, 7-9, 12-14, 19-20; 1 Pt 1:1-2, 7-8, 12-13, 19-20, 25 (25); 2:7, 11-12, 18, 24; 3:4-5; 2 Pt 2:21; 3:4, 11, 16; 1 Jn 1:1, 6; 2:1-2, 7, 13-14, 18-19, 25-26; 3:1-2, 8, 14, 19-20; 4:1, 6-7, 12, 16-17; 5:3-4, 10, 17; 2 Jn 1, 6-7, 12-13; 3 Jn 6, 12; Jude 3, 7, 12, 18, 24-25.  7ième  1961  30  aucun  32
 P75  Lc 3:18-22, 33-4:2, 34-5:10, 37-6:4, 10-7:32, 35-43, 46-(10:27)-(13:35)-18:18; 22:4-24:53; Jn 1:1-(23), (6:45), (12:13), (12:38), (12:38)-13:10; 14:8-15:8.†  Au début du 3ième  1961  7  aucun  7
 P76  Jn 4:9, 12.  6th  1959  aucun  aucun  aucun

Tableau 5. Une liste complète des manuscrits papyrus publiés depuis 1950 qui offrent de nouvelles données au sujet du Tétragramme dans les Écritures grecques. Nulle part trouvons-nous יהוה.


En addition aux manuscrits ci-haut, il y a un petit nombre de manuscrits auxquels ont été assigné des numéros mais qui n'ont pas été publiés. Ceci inclus P73, P77, P78, P79, P80, and P81. Il y a un fragment d'un quatrième manuscrit additionnel de 1 Pierre auquel un numéro n'a pas été assigé .[13]

Nouvelles données parues au sujet des manuscrits depuis 1950
Nous pouvons maintenant résumer ce que nous avons trouvé. Au début du livre nous demandions : «Est-ce que les rédacteurs apostoliques originaux ont employé le Tétragramme en 237 endroits en écrivant les Écritures grecques chrétiennes ?» Nous avons alors exploré les nouvelles données des études des anciens manuscrits des Écritures chrétiennes qui pourraient aider à répondre à cette question.

L’information résumée dans le tableau 6 donne de nouvelles données valables sur la présence du Tétragramme dans certains des plus anciens manuscrits grecs. Dix-huit de ces manuscrits étaient inconnus du comité de traduction de la Bible du monde nouveau lorsque celui-ci a complété ses travaux en 1950. (Toutefois, P3 et P11 avaient été publiés sous une certaine forme à une date précédente.)

Ces nouveaux manuscrits représentent de très anciennes dates. Trois manuscrits ont été en fait copiés circa 200 de notre ère. Cinq autres manuscrits ont été copiés en deçà des quatre premiers siècles, trois d’entre eux proviennent clairement du troisième siècle. Pourtant, de ces huit très anciens manuscrits, aucun d’entre eux contiennent-ils des passages parmi les 237 références Jéhovah. Néanmoins, il y a 29 occurrences du mot grec Kurios se trouvant dans ces nouveaux documents du troisième — au plus tard — du quatrième siècle. Si tous les nouveaux manuscrits sont comptés, il y a un total de 63 occurrences de Kurios dans ces mêmes passages dans lesquels Jéhovah a été inséré dans le texte français des Écritures chrétiennes de la Traduction du monde nouveau.

Cependant, la question la plus importante que nous puissions nous poser est celle-ci : «Dans ces très vieux manuscrits, quoiqu’ils aient été publiés récemment, trouvons-nous le Tétragramme?» La réponse est : «Non, nous ne le trouvons pas.» Dans ces dix-huit manuscrits publiés depuis 1950, il y a un total de 65 passages dans lesquels nous nous attendrions à trouver le Tétragramme dans les plus anciens manuscrits. (Ces passages sont identifiés dans le résumé ci-dessous par «Nombre total de passages Jéhovah dans la TMN depuis 1950.») Malgré tout, il n’y a pas une seule occurrence du Tétragramme dans aucun de ces passages. Si nous évaluons la même information pour tous les 237 passages dans lesquels nous trouvons 163 dans ces papyrus (ces 163 passages sont identifiés par «Total des passages des papyrus où la TMN insère Jéhovah”), là encore nous constatons la complète absence de quelque référence manuscrite que ce soit pour יהוה.

Aujourd’hui, avec une augmentation accrue de nouvelles données au sujet des anciens manuscrits grecs, nous trouvons une preuve écrasante à savoir que le Tétragramme n’est pas employé dans aucune des copies existantes de nos jours dans les Écritures grecques depuis l’an 200 de notre ère.


 No.  Date de la copie  Année de publication  Réf. "J" Κύριος  Papyrus יהוה  TMN Jéhovah
 P3  6ième ou 7ième  1882, 1885, 1963  aucun  aucun  aucun
 P7  5ième  1957  aucun  aucun  aucun
 P11  7ième  1868, 1957  2  aucun  2
 P13  3ième ou 4ième  1951  4  aucun  4
 P49  Fin du 3ième  1958  aucun  aucun  aucun
 P59  7ième  1950  aucun  aucun  aucun
 P60  7ième  1950  aucun  aucun  aucun
 P61  c. 700  1950  1  aucun  1
 P63  c. 500  1953  aucun  aucun  aucun
 P64  c. 200  1953  aucun  aucun  aucun
 P65  3ième  1957  1  aucun  1
 P66  c. 200  1958  5  aucun  5
 P67  c. 200  1956  aucun  aucun  aucun
 P68  7ième (?)  1957  1  aucun  1
 P72  3ième ou 4ième  1959  12  aucun  12
 P74  7ième  1961  30  aucun  32
 P75  Début du 3ième  1961  7  aucun  7
 P76  6ième  1959  aucun  aucun  aucun

 Total des papyrus publiés  75[14]
 Total des papyrus publiés depuis 1950  18
 Date la plus ancienne des papyrus  c. 200
 Total des passages dans les papyrus où la TMN insère Jéhovah  163
 Nombre total des passages Jéhovah dans la TMN depuis 1950  65
 Total des occurrences du mot Kurios (Κύριος) dans tous les papyrus  160
 Total des occurrences du mot Kurios (Κύριος) depuis 1950  63
 Total des occurrences de יהוה dans tous les papyrus  aucune

Tableau 6. Un résumé des manuscrits papyrus publiés depuis 1950, lesquels offrent de nouvelles données à propos du Tétragramme dans les Écritures grecques chrétiennes. En aucun cas trouvons-nous יהוה.



Résumé du chapitre. Depuis le moment où ont été complétées les Écritures chrétiennes de la Traduction du monde nouveau, il y a eu une augmentation significative de nouvelles données et de nouvelles connaissances au sujet des manuscrits bibliques. Du total des 75 copies les plus anciennes des Écritures représentées dans les papyrus, 18 ont été publiés pour l’étude des experts depuis 1950.

1. Les nouvelles données que nous possédons maintenant incluent certaines des copies les plus anciennes connues des Écritures grecques. Trois de ces nouveaux manuscrits ont été copiés approximativement vers l’an 200 de notre ère. Trois autres ont été copiés vers la fin du troisième siècle et deux autres pas plus tard qu’au quatrième siècle.

2. Dans ce groupe de huit nouveaux manuscrits qui ont été copiés pas plus tard qu’au quatrième siècle, il n’y a pas une seule occurrence du Tétragramme. À deux seules exceptions, Kurios est clairement employé dans le texte. (Les deux exceptions se trouvent dans P74, et les deux fois le mot Théos est employé plutôt que le Tétragramme.)

3. La preuve maintenant disponible à partir des anciens manuscrits des Écritures grecques (les papyrus) donne un témoignage combiné de 160 occurrences de Kurios et deux occurrences de Théos dans 163 des 237 passages Jéhovah. Les références Jéhovah restantes ne sont pas supportées par ces manuscrits anciens, et il n’y a pas de preuve manuscrite grecque plus récente qui donne une indication de l’emploi du Tétragramme.


Notes

[1] Sauf indication contraire, toutes les informations dans ce chapitre concernant les manuscrits papyrus viennent du livre de Bruce Metzger, The Text of the New Testament. L’information générale vient des pages 36 à 42. L’information mise en colonnes vient des pages 247 à 256.

[2] L’édition de 1985 de la KIT fait mention de P66, P74 et P75 dans ses citations de notes en bas de page. Pourtant, ce matériel n’était pas disponible pour les traducteurs originaux, car ces manuscrits ont été publiés en 1958, 1961 et 1961 respectivement.

[3] 1 Corinthiens 10 : 9 dit : «Ne mettons pas non plus Jéhovah à l’épreuve, (…)» Le texte de la UBS n’emploie ni le Tétragramme ni Κύριος. Il emploie plutôt le mot ???st?? [Christ] avec une note de référence en bas de page de l’appareil textuel. Dans l’appareil textuel, nous trouvons le mot ???st?? [Christ] ayant un classement {C} qui signifie «qu’il y a un degré considérable de doute à savoir si le texte (…) contient ou non la (…) lecture sélectionnée pour le texte.» Postérieurement, un grand nombre de manuscrits (incluant P46) des versions, des lectionnaires et des Pères de l’Église, employant le mot ???st??, sont cités comme étant le premier choix des éditeurs. Un deuxième choix est le mot Κύριος [Seigneur] qui inclut autant ? (Aleph) que B du texte de Westcott et Hort. Un troisième choix est le mot ?e?? [Dieu] avec deux manuscrits supplémentaires et l’écrit d’un Père. Le choix final, avec seulement un manuscrit supplémentaire, élimine les mots tò? ???st?? [le Christ] entièrement. La note en bas de page de l’UBS se présente comme suit :

{C} ???st?? P46 D G K Y 88 330 451 614 629 630 1241 1739 1881 1984 2492 2495 Byz Lect itar,d,dem,e,f,g,x,z vg syrp,h copsa,bo Marcion Theotecnus Irenaeuslat Clement Origen Ambrosiaster Ephraem Epiphanius Chrysostom3/4 Pelagius Augustine Ps-Oecumenius Theophylact // ?????? a B C P 33 104 181 326 436 1877 2127 syrhmg arm eth Chrysostom 1/4 Theodoret Cassiodorus John-Damascus Sedulius-Scotus // ?e?? A 81 Euthalius // omit tò? ???st?? 1985

[4] P4 omet Κύριος (Kurios) en Luc 1: 68.

[5] P45, P74 et ? (Aleph) [Westcott et Hort] emploie Κύριος (Kurios) alors que B (MS. Vaticanus No. 1209) [Westcott et Hort] emploie ?e?? (théos).

[6] P46 emploie ???st?? (Christ) alors que ? (Aleph) [Westcott et Hort] emploie ???st?? (Seigneur).

[7] P46 ? (Aleph) [Westcott et Hort], B (MS. Vaticanus No. 1209) [Westcott et Hort] emploie tous deux ?e?? (théos).

[8] P72 emploie ?eò? ???st?? (théos christos) [Dieu Christ] alors que ? (Aleph) [Westcott et Hort] emploie Κύριος (Kurios).

[9] P74 emploie ?e?? (théos) alors que P45 emploie Κύριος (Kurios).

[10] P74 et ? (Aleph) [Westcott et Hort] emploient Κύριος (Kurios) alors que B (Ms. Vaticanus No. 1209) [Westcott et Hort] emploie ?e?? (théos).

[11] P45, P74 et ? (Aleph) [Westcott et Hort] emploient Κύριος (Kurios) alors que B (Ms. Vaticanus No. 1209) [Westcott et Hort] emploie ?e?? (théos).

[12] Tous les textes emploient ?e?? (théos).

[13] L’information ci-dessus vient de Metzger (op. cit.). Toutefois, dans la mesure où ce livre que nous citons a été publié en 1968 (et réimprimé en 1978), certains de ces travaux peuvent maintenant avoir été complétés.

[14] Le nombre de papyrus numéroté consécutivement est de 76. Toutefois, P73 n’a pas encore été publié.

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